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PATAGONIE EN PLEIN HIVER AUSTRAL : La Carretera Austral chilienne et le Paso Mayer

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Le Chili en hiver austral

Beaucoup se posent la question : quelle est la meilleure saison pour aller pédaler ou bien visiter la Patagonie ? Et globalement, tout le monde répond : l’été. Tous les cyclistes y vont l’été, toutes les agences recommandent d’y aller l’été et tous les blogeurs ne parlent que de la Patagonie en été. On peut très bien comprendre que pour de courtes vacances, il vaut mieux assurer ses arrières et éviter d’être trop mouillés ou bien de « gâcher » ses congés avec du mauvais temps. Mais finalement, vous devriez réfléchir à deux fois avant de foncer visiter le Grand Sud en « haute saison ».

Pour nous, la question ne s’est pas posée longtemps. Nous étions hors saison depuis le début du voyage et avions très vite pris goût à ce que les gens appellent « la mauvaise saison ». C’était la fin de notre voyage et nous voulions qu’elle soit épique, alors en choisissant le bon équipement, nous avons décidé de foncer en plein hiver austral au Chili et en Argentine, alors que nous n’avions quasiment aucune information sur ce à quoi nous attendre. Seul indice, les locaux semblaient dire qu’il y a moins de vent. A voir donc. Ah et pour les intéressés, l'hiver austral c'est juin juillet août.

CHILI : Arriver au début DE LA CARRETERA AUSTRALE

Dans cet article, ne vous attendez pas à avoir un récapitulatif journalier de ce que nous avons vécu. On préfère laisser la surprise aux intéressés, mais nous donnerons des conseils utiles et des avis sur l'expérience que nous avons vécu.

Au Chili, Entre Santiago et Puerto Montt, nous avons pédalé 1200km en 13 jours de vélo. Quelques jours de repos par-ci par-là et une volonté : celle d'avancer vite vers le sud, donc pas de détour par la côte pacifique. C’est plat, c’est de la grosse route, et comme nous ne voulons pas prendre de bus ou de voiture, on ferme les yeux et on roule, même s'il pleut très souvent ! On veut vite aller se perdre dans le sauvage plus au sud ! Un petit détour quand même s’est imposé par la région des lacs histoire de souffler et de profiter des vues incroyables des volcans enneigés.

Puerto Montt est la porte d'entrée de la Carretera Austral. Nous avons eu la chance d'être hébergé par un français installé au Chili depuis 30 ans qui nous suit depuis le début de notre périple.

Nous profitons de cet arrêt pour terminer tous nos préparatifs. Nous avons récupéré à Santiago du matériel que l’on juge apte pour s’aventurer en bas en hiver. On sait qu’à un certain moment, nous risquons d’avoir de la neige et des températures autour des -10°C voire -15°C. Cela nous semble correct, bien loin des nuits glaciales que l’on a passé au Canada dans les Rocheuses (souvent -20°C la nuit avec beaucoup de neige). Alors pour celles et ceux qui s’y intéressent, vous trouverez le détail du matériel à la fin de l’article.

Nous avons également fait le plein de fruits séchés et légumes séchés au cas où car nous ne savons pas si nous aurons beaucoup de ravitaillement sur la route. Difficile d’avoir des informations !

La Carretera Austral en hiver c'est comment ?

Attention aux ferries

Pour cette partie, on ne va pas vous raconter notre vie mais aller directement à l’essentiel !

Premièrement, côté pratique, sachez que pour visiter cette partie du monde, la route est parfois entrecoupée de ferries. En hiver il y en a moins mais les principaux assurent toujours les services.

Pour le premier ferry après Puerto Montt, depuis la Caleta Arena il y en a toutes les heures.

Pour le deuxième depuis Hornopieren, à 9h du matin seulement, chaque matin. Il faut donc prévoir d’arriver la veille au soir et de venir tôt le matin à l’embarcadère pour s’assurer de pouvoir monter ! Comme il n’y a qu’un ferry par jour, il y a beaucoup de camions et locaux qui veulent passer. C’était difficile de s’imposer avec nos vélos mais nous y sommes arrivés.

Pour le troisième ferry au cœur de la Carretera Austral, en partant de Puerto Yungay, il y en a un à midi et l’autre à 15h. La navette est gratuite.

Enfin, le dernier ferry depuis Villa O’Higgins jusqu’à la frontière argentine est ouvert et circule une fois toutes les deux trois semaines si le temps le permet mais la frontière argentine est fermée, donc impossible de traverser par là. Il faut se rendre au seul poste frontière ouvert aux abords de la ville, c’est-à-dire, le redouté Paso Mayer. Sinon, le plus simple est de passer par Chile Chico beaucoup plus au nord si vous ne voulez pas affronter ce qui va suivre.

Le ferry qui part de la Caleta Tortel et qui va jusqu’à Puerto Natales est en circulation chaque samedi. La balade en bateau à l’air franchement à couper le souffle... Mais nous ne l'avons pas fait !

Et la nourriture ?

Pour le ravitaillement, nous avons eu de la nourriture et de l’eau tous les jours ou tous les deux jours. Il y a encore beaucoup de villages qui vivent l’hiver et les locaux ont donc encore des supermarchés ou tiendas ouvertes. On s’attendait à n’avoir aucun fruit frais, bien au contraire.

L’eau des montagnes est évidemment délicieuse et assure un apport quotidien en eau !

Et la météo ?

Concernant le temps, difficile de vous dire exactement à quoi vous attendre, cela dépend de tellement de facteurs.

Nous avons débuté la Carretera austral le 6 juillet, nous avons eu tout le temps le vent de dos, donc du Nord vers le Sud, peu fort mais présent. Voici nos chiffres, cela vous donnera une petite idée :

21 jour et demi de vélo dont une journée complète de repos, et 4 demi-journées de repos. 5 jours de pluie (essentiellement sur la Partie Puerto Montt – Coyhaique) 5 jours de neige (essentiellement avant et après Cerro Castillo) 5 jour d’un peu de pluie et beaucoup de soleil 6 jours de pur soleil 1240km 13762m de dénivelé positif cumulé - 12°C température la plus basse 12°C température la plus haute 1113m : col le plus haut pédalé 10km : journée la plus courte pédalée (oui, parfois on a la flemme)

Il est certain qu’en choisissant de venir en Patagonie en hiver, vous vous exposez à tout. Certaines randonnées sont impossibles à cause de la couche de neige trop épaisse (Cerro Castillo par exemple), les parcs nationaux sont fermés mais vous pouvez les traverser quand même, tout est donc gratuit et donc vous avez la paix. Vous pouvez aller faire du ski, les prix sont un peu moins cher, et vous pouvez mieux dealer un tarif moindre pour les « cabanas ». Nous nous sommes plusieurs fois retrouvés à trois dans une cabana avec notre ami Martijn qui pédalait en même temps que nous en direction du sud et avons payé souvent moins cher une cabana qu’une petite chambre en hôtel. (En moyenne, une cabana avec deux chambres : 30 000 pesos chiliens soit environ 35 euros pour 3, avec parfois le petit-déjeuner inclus)

Venir en hiver, c’est aussi être plus tranquille et profiter souvent seul des paysages.

Les jours de neige, nos pneus clous nous ont bien servi, il serait un peu intrépide de partir sans ces pneus de rechange, à moins de décider de prendre le bus mais dans ce cas-là, vous perdez tout le charme de pédaler en Patagonie en hiver. Parfois la neige était lourde et humide, les pneus n’étaient pas requis, mais au-delà de 300m d’altitude, nous étions heureux de les avoir. Les locaux nous ont affirmé que cet hiver était très sec et qu’il y avait normalement beaucoup plus de neige. A voir pour les prochaines années !

L’arrivée à Villa O'Higgins fut un soulagement ! La fin de la Carretera Austral ! Une petite victoire pour nous et comme un avant-gout de "presque" aboutissement, sauf qu'il nous restait encore un bon mois de vélo !

Quelle satisfaction de soi extraordinaire de se dire que l'on a réussi à pédaler toute la Carretera Austral en plein hiver depuis Puerto Montt, en passant par le Parc National Pumalin, Chaiten et tous ces petits villages aux maisons colorées dont le bois vieilli nous rappelle à quel point les conditions météo ici-bas sont difficiles.

Pour être honnêtes, nous nous attendions à pire, c’est plutôt tant mieux ! Avoir du ravitaillement tous les jours ou tous les deux jours a beaucoup aidé à ne pas trop charger les sacoches. Le dénivelé n’est pas extraordinaire mais nous manquons peut-être de recul après deux ans sur la route. Les montées sont sèches mais courtes.

Nous nous sommes reposés une journée à Villa O’Higgins, ce village presque mort en hiver, avant de partir en direction du Paso Mayer. Les prévisions météo annoncent de la neige, il ne faut pas trainer.

PASO MAYER – Qu’est-ce que c’est ?

Comment passer côté argentin lorsque l'on arrive au bout de la "carretera austral" en plein hiver ?

En été, la tâche est plutôt aisée, tout le monde prend un ferry qui amène les voyageurs de l'autre côté du lac San Martin afin de rallier assez vite la ville d'El Chalten en passant devant le très célèbre Fitz Roy. Mais en hiver, les douanes sont fermées de ce côté-là et le ferry ne réalise quasiment aucun aller-retour comme dit plus haut. Il faut donc emprunter la seule frontière ouverte, aux abords de la "Entrada Mayer".

Une des nombreuses rivières à traverser à gué

Le Paso mayer est réputé pour être une traversée difficile. Si l'on regarde une carte, on peut s'apercevoir qu'il n'y a pas de route qui relie les deux pays voisins. Sur 20km exactement, c'est un "no man's land". Il n'y a rien, à part quelques moutons, de la boue, des buissons épineux et dernièrement deux cyclistes qui ont laissé de sacrées traces au sol : nous ! Des traces de pas lourds tentant de se frayer un chemin au mieux au GPS et à la boussole.

Entre les deux routes, il n'y a rien mais c'est la route

Première journée :

Cette fois-ci on va s’étaler un peu plus et vous raconter notre traversée. Cela vous donnera une petite idée !

Nous le savions depuis longtemps et avions fait le choix de terminer la route chilienne en connaissance de cause. Cela en valait tellement la peine. Les paysages jusqu'à Villa O'Higgins étaient merveilleux. Une journée de repos plus tard, nous étions prêts à en découdre.

Depuis Villa O'Higgins jusqu'aux douanes chiliennes, la route est relativement bonne. C'est de la terre compactée, quelques petites montées mais rien de bien difficile. Vous pouvez être aux douanes en 3h/4h de vélo. Nous avons passé les douanes chiliennes en milieu d'après-midi, le temps était nuageux mais sec. Nous en avons profité pour débuter la traversée. 20km après tout, cela peut se faire vite ! Sur asphalte cela nous arrive de les pédaler en 45min, mais cette fois-ci, cela nous a pris un jour et demi.

ATTENTION MISE EN GARDE : Ne tentez pas le passage du Paso Mayer quand il pleut ou quand de la pluie est annoncée. Cela pourrait être dangereux car les rivières montent très vite en niveau et pourraient vous bloquer au beau milieu de nulle part, sans réseau, sans rien.

Donc, déjà il faut savoir où aller, se frayer entre les barrières et les buissons. Oui parce qu’il n’y a pas à proprement parler de sentier entre les deux douanes, il faut créer son propre chemin et passer par-dessus des barrières barbelées. L’Argentine compte peut-être créer un sentier mais pas avant 2030. Alors cet article risque d’être utile ! Maps.me est pour le coup bien utile aussi. Il faut suivre les pistes tassées par les moutons qui sont le plus proches du rio sur la droite. Il y a une première barrière à passer juste après une maison derrière les douanes chiliennes.

Ensuite, évoluer sur un tel terrain est difficile, on s'enfonce dans la boue, on se fait agripper par les buissons épineux, il faut pousser, pousser et encore pousser. Il y a de nombreuses rivières à l'eau glaciale à traverser à gué, il faut donc enlever les sacoches, les chaussures, traverser, aller chercher le reste, re-traverser, remettre les chaussures et recommencer, encore et encore. J’ai arrêté de compter mais je crois que l’on a passé plus de 10 rivières à gué et une sur une passerelle nommée : Pasarela Cabrera. Facile à trouver sur Maps.me, il faut l’emprunter car le courant est beaucoup trop fort, même en hiver.

Et puis le dérailleur de Sophie nous lâche. Lui qui était déjà un peu tordu par le passé, a dû se prendre une branche et s'est complètement bloqué. Il faudra 1h de manipulation au milieu de nulle part pour le refaire fonctionner. Puis 1km plus tard, il se re-bloque, encore. 1km après, même scénario. Les nerfs commencent à lâcher. Nous campons après seulement 8km effectués en 3h environ. Il y a du bois sec, des buissons pour s’abriter du vent qui souffle fort le soir. Enfin, on se repose.

Deuxième jour:

Le lendemain, nous nous réveillons sous la pluie, la neige était prévue pour le surlendemain. Les rivières commencent à monter, nous nous dépêchons, avec les mêmes difficultés que la veille.

Nous arrivons aux douanes argentines complètement trempés, fatigués, lessivés.

Et au moment où l'on pensait retrouver une piste de terre agréable sur 90km afin de rallier la route 40 asphaltée, les choses ont empiré...

Il est 18h quand nous arrivons trempés devant une estancia (une ferme), qui se trouve au beau milieu de nulle part. Les douaniers argentins nous avaient prévenu : "là-bas vous pourrez trouver un endroit au sec pour dormir". Ces chers douaniers qui nous ont fait un asado pour le déjeuner ! On se souviendra de leur gentillesse et de toute la chaleur qu'ils nous ont prodigué.

C'est Hector le gaucho qui nous reçoit à l'estancia La Ensenada. Nous avons à peine le temps de dire ouf que nous nous retrouvons les pieds sous la table avec un merveilleux, divin, salvateur ragout dans la bouche. Une soirée passée à jouer aux cartes, à parler de mille sujets et une nuit au chaud. La Ensenada est en fait le paradis. Hector, Ramon et un troisième gaucho doivent s'occuper de 7000 moutons, mais aussi de vaches et de chevaux. Avec la pluie tombée, c'est journée de repos obligatoire. Nous nous endormons sereins, qu'il fait bon être en Argentine de nouveau.

Au petit matin, nous nous réveillons avec une vision magique : il neige BEAUCOUP. Nous décidons de monter nos pneus neiges et nous nous préparons à partir. Difficile de dire au revoir à Hector, Ramon et leur ami. Nous souhaitons aider, participer ou bien donner un peu d'argent pour la nourriture, le bois et le toit donné, mais Hector nous répond catégoriquement " Je ne suis pas un gringo moi ! Je suis un argentin, alors vous ne me devez rien ! "

Sur ces mots, nous nous disons au revoir et prenons la route enneigée.

Nous nous rendons vite compte que nous avons un peu sous-estimé la tâche. Aucune voiture ou camion n'est passé sur cette route, nous devons faire nos propres traces dans 30cm de neige, cela nous coûte beaucoup d'effort. Dans les montées, mon dérailleur (Sophie) me joue encore des tours, il ne reste qu'une ou deux vitesses de sûres. Alors je dois pousser sur certaines montées. C'est encore plus fatiguant. Jérémy vient m'aider souvent. La journée est longue dans cette neige compacte et lourde. Mais nous gardons le sourire du moins nous essayons.

Le dérailleur n'en finit pas de se bloquer, les montées sont de plus en plus raides, l'eau des rivières monte encore et encore, tout se glace, nous n'avons pas la force d'ouvrir nos sacoches pour prendre un déjeuner. Nous mangeons sur le pouce, en 5 minutes du pain et de la confiture que nous avions à portée de main. Quelques fruits séchés et c'est déjà reparti. Nous ne pouvons pas nous arrêter. Nous quittons les montagnes, arrivons dans la pampa et aucun abri ne peut nous épargner de nous prendre la neige en pleine poire. Sauf une roche, on ne sait pas comment elle est arrivée ici, mais on la remercie !

Les heures passent et la neige devient de plus en plus humide, lourde. La sueur, le froid, tout se glace et nous sommes à bout. Jérémy semble être au bord de l'hypothermie. Difficile de filmer, de prendre des photos, on doit se concentrer sur l'essentiel: avancer. Et puis...

Les nerfs lâchent pour Jérémy, impuissant face au problème mécanique. Puis les miens lâchent aussi... Quand le mental n'est plus là, où peut-on puiser notre force ? Dans le regard de l'autre, tout simplement... Une blague plus tard, un baiser, un sourire, c'est reparti, on ne peut tout simplement pas rester plantés là.

Nous pédalons difficilement 40km en une journée entière de vélo. Plus que 45km de neige et de verglas et nous retrouvons l'asphalte...

Alors comment conclure ?

Le paso mayer est faisable, seul aussi, mais nous recommandons quand même de le faire au moins à deux par sécurité. On n’est jamais à l’abris d’une casse, d’un coup de mou, ou bien d’un souci autre qui peut vite vous handicaper voire vous stopper net. Personne ne viendra vous chercher là-bas, vous êtes seuls face à la nature. Bon voyage !

Et quel matériel choisir pour traverser la Patagonie en hiver ?

Pour traverser toute la Patagonie en hiver nous avons changé un peu notre set-up, dont voici les principaux protagonistes :

Nous nous sommes achetés des pneus clous de la marque Schwalbe. Il s’agit des Ice spiker pro Evolution, plus légers que le premier modèle (Ice spiker pro). Pour les geeks, nous sommes sur du 27’5 2.0 et avons pris des 2.2 pour les pneus clous. Le pneu pèse 890g, contre 1100g pour le précédent modèle.

Nous avons changé nos sacs de couchage, Sea to Summit nous a offert des At2 et AC2 confort -11°C et des sacs à viande thermiques thermolite REACTOR extreme. Nous avons dormi très souvent à des températures oscillant entre les -5°C et les -15°C, il est donc essentiel d’avoir du matériel de couchage chaud. Peu importe où nous dormions, nous n’avons jamais eu froid dans nos duvets.

Nous avons acheté un petit tapis de sol supplémentaire chez Decathlon pour nous isoler un peu plus du sol afin de compléter le tapis Sea to Summit Superlight insulated.

Nous avons également opté pour des pogies, des gants de vélo en quelque sorte, qui vont nous protéger du vent froid (et ces pogies nous ont sauvé la vie à maintes reprises). Pogies arctic de la marque britannique HotPogs.

Nous avons gardé nos vestes et pantalons imperméables Outdry de chez Columbia.

Nous avons eu de nouvelles doudounes en duvet d’oie dont voici les modèles. Très chaudes, même par -15°C nous n’avons pas eu froid avec.

Je me suis achetée des « sur-chaussures » de moto à 20 euros dans un magasin de moto pour les enfiler par-dessus ma nouvelle paire de chaussure (j’avais détruit l’autre) qui n’était pas assez imperméable. Cela a bien fonctionné.

Un buff polaire en plus du buff clasique

Et nous avons gardé notre système de vêtement 3 couches : près du corps thermique, polaire, doudoune, ou près du corps thermique polaire et membrane outdry. Parfois nous roulions seulement avec le près du corps technique et la membrane.

Pour les petits accessoires :

  • Des voile strap pour attacher nos bouteilles et autres affaires. Plus facile à manipuler quand il fait froid et que les mains font mal

  • De l’huile de coco !!! parce que ça sert toujours et qu’avec le froid elle est figée donc c’est facile à transporter

  • des Thermos pour chauffer de l'eau le soir et la garder liquide le matin et toute la journée !

Et puis voilà je crois que nous avons fait le tour ! Si jamais vous avez des questions, n'hésitez pas à nous envoyer un mail !

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