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La revue matos de fou - 1 an sur la route (pour geek)

Dernière mise à jour : 13 mai 2020


Quand on s’engage sur le long terme à parcourir plus de 25 000km à vélo, à traverser 15 pays et à évoluer « into the wild » pendant deux ans, on doit emporter avec nous du matériel robuste, multifonctions, qui - on l’espère - arrivera avec nous à Ushuaia. On avait écrit un article au sujet du choix matériel, place maintenant à la revue un an plus tard du "était-ce un bon achat ou non ?"

On peut se permettre d’acheter au fur et à mesure des coquetteries type t-shirts ou nouvelles paires de chaussettes, mais soyons francs, pour un voyage aussi long, on veut que le premier achat soit le dernier ! Perdus en Alaska, au fin fond de la jungle ou bien sur un col à 4000m d’altitudes dans les Andes, on doit pouvoir compter sur notre matériel coûte que coûte.

Mais comment être sûr que nos choix sont les bons ? Que doit-on emporter qui sera utile dans toutes les géographies traversées ? Et surtout, peut-on se dire que tout notre matériel sera suffisamment résistant face à un usage quotidien INTENSE ?

Alors on s’est dit qu’avec notre petit bagage de 14 000 km à la seule force de nos jambes en traversant l’Alaska, le Canada, les US, le Mexique, le Guatemala, le Salvador, le Honduras et le Nicaragua, on peut peut-être apporter des réponses et des avis précieux d’utilisations qui vous aideront, on l’espère, à faire vos propres choix pour vos aventures !

Avant d’aller plus loin dans le détail voici un tableau récapitulatif de ce que nous considérons comme « recommandé » et « à éviter » du matériel que nous avons choisi d’emporter avec nous.

avis Alaska Patagonie

Côté vêtements

Nous avons envie d’être au sec, au chaud, ou au frais mais ne pas avoir à transporter 10 kg de vêtements ! Alors il faut faire des choix techniques.

 

Le système 3 couches est à adopter si vous ne l’avez pas déjà fait:

1 ou 2 tshirts, un haut thermique, une polaire, une doudoune et une membrane imperméable

pour le haut et le bas.

De cette manière on peut faire face à tout type de temps. Pluvieux frais, pluvieux chaud, froid glacial,

chaud, humide, désertique.

L’hygiène: avoir 4 culottes pour optimiser la rotation de lavage et avoir une culotte de secours…

Pour les chaussettes, visons les 3 paires.

Faut-il obligatoirement du matériel technique ?

Non pas forcément. Le matériel technique assurera certainement une meilleure respirabilité, sera

plus léger dans le sac et sèchera beaucoup plus vite.

Mais si votre budget est serré, concentrez-vous quand même sur un bon achat de membrane imper-

méable et une bonne doudoune. Vous voulez rester au maximum sec et au chaud !

Parfois c’est une question de survie.

 

La couche imperméable

Outdry columbia

On a testé et choisi la membrane OUTDRY de Columbia (dotation sponsor) qui se révèle être plus résistante et efficace que les produits GORETEX que nous utilisions jusqu’alors. Jérémy est un ancien de chez The North Face il sait bien de quoi il parle !

Les +

Question imperméabilité, elle est à toute épreuve. Nous avons subi beaucoup de jours de pluies, de vent féroce, de boue, de sable, de tempête, de neige et jamais la membrane ne nous a fait défaut. Elle se révèle être 100% imperméable et respirante. Aucun souci d’infiltration, pas besoin d’utiliser de produits pour réimperméabiliser la veste ou le pantalon. La membrane se nettoie plutôt bien et vieillit très bien. On en est super contents et on sait qu'elle arrivera avec nous à Ushuaia.

Les -

En revanche, il y aurait à redire au niveau des finitions, et des coupes chez les femmes. La membrane de Sophie aurait été mieux avec une poche poitrine, les serrages au niveau de la capuche pourraient être avec cordon et non scratch à l’arrière, le serrage cordon au niveau de l’avant n’est pas 100% optimal mais fait son job.

Après, chacun fera son choix en magasin en fonction de ses goûts et ses couleurs !

La veste de Jérémy

La veste de Sophie

Le pantalon imperméable

OUTDRY est validé par Alaska Patagonie !

Les premières et secondes couches

sous couche technique icebreaker

Pour les prêts du corps, nous avons choisi chacun un haut manche longue de la marque Icebreaker (laine merinos). Question hygiène on recommande évidemment. La laine merinos ne retient pas les bactéries et ainsi, quasi plus d’odeur même après 5 jours d’utilisations sans douche ! C’est un « must have » dans le sac car très utile. Une journée fraiche, on ne veut pas mettre la doudoune, on met son près du corps et sa membrane ou bien sa polaire et c’est parfait !

Pas d’usure spécifique pour le moment, nous les avons utilisé surtout en Alaska et au Canada.

Icebreaker est validé par Alaska Patagonie !

Pour les t-shirts, nous avons pris du synthétique. Facile à laver et à sécher. On recommande les gammes montrail et Titanium de chez Columbia parce qu'on les connait bien maintenant ! Mais toutes les marques proposent le même type de produits techniques et légers. Parfait pour des soucis de place et de poids dans les sacoches.

 

Doudoune Columbia

Concernant la doudoune, on reste chez Columbia avec la turbodown TD740 (dotation sponsor).

Les +

Légère, compacte et chaude quand on en a besoin, c’est sans doute la pièce maitresse de nos sacoches. Elle nous a, à plusieurs reprises, sauvé la vie dans des situations assez compliquées niveau froid. Hiver précoce, -18°C en montagne, pas besoin de vous faire de dessin ! Avec elle, on a eu chaud ! Elle est composée de duvet et de matière synthétiques ainsi que d'une couche réfléchissante à l'intérieure de la veste pour réfléchir la chaleur produite par notre corps. On appelle ça dans le jargon Columbia le "Omni-Heat™ Thermal Reflective".

Les -

On l’a pas mal usé en faisant des feux de camps, des braises ont troué les manches (réparés avec de l’autocollant imperméable). C’est de note faute ! Sinon, elle ne bouge quasi pas ! Seulement les points de frottements ont commencé à se fragiliser, au niveau du bout des manches.

Du coup on va lui faire prendre sa retraite et Columbia nous a gentiment envoyé une nouvelle !

On valide quand même la doudoune !

L'équivalent de la Turbodown pour la nouvelle saison

Doudoune validé par Alaska Patagonie !

 

Anita brassière

Pour les sous-vêtements, Sophie n’a d’yeux depuis plusieurs années que pour ANITA, marque de sous-vêtements qui confectionne des brassières de sports très confortables (dotation sponsor).

Les +

Les brassières n’ont pas bougé en un an d’utilisation quotidienne (elle en a deux). Pas de couture qui saute ou de déformation. Très respirante et confortable, parfait pour la randonnée le vélo ou même pour les jours de repos où l’on sort parfois en ville !

Les -

Les culottes en revanche ont beaucoup plus souffert et ont dû être changées. Les coutures au niveau de l'entrejambe ont sauté. À vélo et à cause des frottements, on comprend pourquoi !

L'important dans le choix du sous-vêtement c'est surtout d'avoir du matériel dans lequel on est à l'aise et pas compressé comme un boudin. Le meilleur est même d'emporter avec soi des brassières que l'on utilise déjà depuis plusieurs mois pour un maximum de confort.

On valide les brassières, mais pas les culottes !

Jérémy quant à lui porte des boxers Icebreaker en laine merinos (150 anatomica) et en est super content. Pas d'usure particulière à noter, pas de couture endommagée.

On valide les boxers Icebreaker !

 

Au niveau des pieds, nous avons chacun 4 paires de chaussettes smartwool. Même principe que Icebreaker, on est sur du merinos.

Les +

Elles sèchent assez vite, restent propres et ne sentent pas trop mauvais après 5-6 jours d'utilisation sans les laver (ben oui on n'a pas accès à une machine à laver tous les jours !).

Les -

C'est déjà un petit budget d'acheter des chaussettes en laine merinos. Nous avons profité d'offres d'été au Vieux Campeur pour s'en acheter un peu moins cher. Les chaussettes ont tendance après un an à se trouer au niveau des coutures, alors on les répare. On a entendu dire que le SAV fonctionne pour ce genre de trous mais nous ne les avons pas sollicité, car il faut envoyer les chaussettes directement au SAV et nous ne pouvons pas nous permettre d’envoyer à l’étranger un colis d’une seule paire de chaussettes. Alors on prend sur nous !

Après un an, les chaussettes commencent à bien sentir après un jour d’utilisation, le merinos a l’air de ne pas aimer nos pieds mais on s’en accommode !

On valide quand même les chaussettes Smartwool !

 

Et les chaussures ! Nos premières paires de chaussures n’ont pas fait long feu. C’était un mauvais choix de départ, pas assez adapté à un tel voyage. Nous avions des Chaussures Conspiracy IV COLUMBIA et Chaussures Ventrailia II de chez Columbia. (La photo de gauche)

La semelle était trop fragile et les chaussures ont vite pris l’eau par le dessous quand bien même la membrane OUTDRY du dessus restait imperméable. On préfère ne pas conseiller ces modèles pour un long voyage. Elles sont sans doute bien adaptées à un usage modéré mais pas quotidien.

En revanche, les nouvelles paires de chaussures que l’on a en ce moment sont géniales. Nous sommes tous les deux sur des TerreBonne OUTDRY de chez Columbia (dotation sponsor).

Les +

Semelle Vibram, imperméable, respirante et surtout elles tiennent le coup ! C'est important voire primordiale de pouvoir compter sur ses chaussures pour rester au sec et au chaud. Malgré notre usage quotidien assez intense, elles font preuve de beaucoup de robustesse après 8 mois d'utilisation. On en est très contents et on n'hésites pas à les recommander à celles et ceux qui souhaitent partir sur un même type de voyage. En randonnée on recommande également. Elles tiennent bien le pied et la version haute existe également pour les chevilles fragiles. On les trouve parfaitement adaptées à un voyage au long cours qui comprend beau et mauvais temps, sec et humide, froid et chaud. Elles sont très versatiles.

Les -

La semelle commence à s’abimer avec les pédales en acier mais rien de bien méchant. Avec les pliures de pieds, certaines parties se décollent laissant un côté peu esthétique mais elles restent imperméables. On a mis un petit bout de colle.

Le modèle de Sophie

Le modèle de Jérémy

Les terrebonne de chez Columbia sont validées par Alaska Patagonie !

Les Conspiracy IV COLUMBIA et Ventrailia II ne passent pas le test !

Côté vélo

les velos

Le cadre

Le cadre, la pièce maitresse de tout notre équipement, c’est le vélo lui-même. Inutile de vous raconter toute son importance et avant de parler de vélo, on parle de pièces détachées. La première d’entre elles à choisir est bien entendu le cadre. Selon les goûts, les attentes, les pratiques et surtout les écoles, il y a plusieurs manières de penser. Nous avions finalement opté avec l’aide de Maxime et Pierre de CYCLES SPORT URBAIN à Paris et aussi grâce à l’expérience partagée de Virgile et Marion Charlot (Pignons voyageurs) pour un cadre de la marque GENESIS, modèle Longitude. Un cadre en acier avec une géométrie basse et longue qui donne la possibilité de monter n’importe quelle taille de roue dessus et qui est préparé pour accueillir un maximum d’accessoires. Un VTT en quelques sortes que l’on va convertir en randonneuse, un choix que nous ne regrettons pas du tout après 14.000 kilomètres parcourus.

Les +

On ne saurait trop critiquer à ce sujet à savoir que nos précédentes bicyclettes n’arrivait même pas à la cheville de nos Rolls Royce ici présentent. Ceci étant, après un an de route en terrain divers et variés, variations de climats et chocs en tous genres, vibrations et chutes, la résistance du cadre même chargée de tout notre équipements (max 30kg/pers) nous étonne. Mis à part de petites égratignures où la peinture a sauté à cause de graviers et autres pierres, aucune soudure n’a faibli jusqu’alors. La géométrie basse et type VTT et un atout majeure dans la stabilité et la conduite. Cela fait de notre vélo un pur passe-partout, on en est très content. D’autant plus que le design du vélo est sympa… On est fashion, on est tendance, le cadre Genesis longitude largement recommandable pour une aventure au long cours avec du style qui envoie du gros pâté !

Les -

L’acier trouve ses points positifs dans sa facilité de réparation en cas de rupture, sa robustesse et sa flexibilité mais son gros point faible reste son poids. Alors, quand un an plus tard on est en pleine crise de « IL FAUT FAIRE MAIGRIR NOTRE EQUIPEMENT AVANT DE RENTRER DANS LES ANDES ! ». On vous avoue qu’on jalouse les autres personnes en liste à cette grande traversé avec un cadre aluminium. Mais encore une fois, tout va bien, ce n’est que quelques kilos en trop ! A quoi bon blâmer une belle bicyclette quand elle a de belles formes…

On valide notre cadre !

 

Les roues

Pour les roues, nous avions opté à l’origine pour des jantes de la marque DTSWISS, modèle M422 montées sur des moyeux SHIMANO Deore XT a l’arrière et moyeu dynamo SHIMANO Deore XT à l’avant. Le tout est équipé de pneus SCHWALBE, grand classique du cyclo tourisme, modèle Marathon Mondial. Nous roulons en 27.5/2.0. Un chargeur usb branché au moyeu dynamo SUPERONVA en petit gadget supplémentaire.

Les +

La taille d’abord est, à notre goût, très bonne et agréable à rouler. En tous terrain nous passons aisément. Rien à dire sur les moyeux qui font un du bon boulot jusqu’à ce jour et le moyeu dynamo à l’avant assure l’énergie pour nos lumières constamment. La pneumatique est à couper le souffle. Nous les avons récemment changés après 12.000km afin de préparer notre entrée dans la cordillères des Andes mais nous aurions pu les « finir » proprement si nous n’avions pas de doutes de réapprovisionnement lorsqu’ils nous auraient lâché en plein milieu du désert d’Atacama. Sur 4 pneus et en l’espace de ces 12.000 premiers kilomètres, nous avons enregistrés seulement 10 crevaisons. L’adhérence est assurée en toute surface ce qui est très agréable.

Les -


Jente DT SWISS

Le moyeu dynamo SHIMANO Deore XT pèse très lourd (483g). Est-ce un bon choix plutôt que de fixer des lampes à batterie avant et arrière ? Nous ne savons pas, souvent nous nous posons la question. Une chose est certaine, son prix est élevé et pour un prochain montage de vélo, nous ne monterons pas de dynamo hub.

D’autant plus que le système SUPERNOVA que nous avons monté sur le vélo de Sophie n’est pas très effectif (voir nul) en termes de recharge et que, finalement nos besoins en électricité sont très faibles et surtout satisfaits avec un accès au 220 une fois par semaine.

En clair, on pourrait faire sans !

La pneumatique est idyllique, rien à dire de négatif, peut-être le prix élevé mais quand on fait un rapport km parcourus/ prix, mieux vaut tourner sa langue sept fois dans la bouche avant de parler !

Pour les jantes, nous avons tous les deux rencontrés un drôle de problème sur l’arrière. Les jantes, autant chez Sophie que Jérémy ont fendu dans le renfort intérieur dans toute la révolution de la roue. Problème de fabrication ou usure due à la charge de poids ? Nous n’avons pas eu le temps de démarcher le service garantie de DTSWISS à l’époque et nous avons racheté une jante similaire pour Jérémy et une WTB Frequency i25 pour Sophie. On espère ne pas rencontrer à nouveau ce type de problème. Certain dirons que le problème pourrait être résolu si nous avions 36 rayons et non 32. On laisse la parole aux experts ! Nous n'avions pas réfléchi a ce sujet avant de partir. Encore une fois, pour un autre montage, on préférera une solution plus robuste avec plus de rayons.

 

Nous sommes équipés d’un groupe de transmission SHIMANO Deore XT 11 vitesses monté sur une cassette SLX-M7000. 40-30-22 pignons à l’avant. 42-11 à l’arrière.

Franchement rien à dire. On est content. Ça développe et même Sophie ne pousse pas son vélo. C’est incroyable !

Les +

Entretien et remplacement facile partout sur notre route jusqu’alors. Efficacité, précision et robustesse du dérailleur. Facilité d’entretien. Un an plus tard, la mécanique fonctionne comme une horloge suisse, et pourtant, c’est une marque Japonaise !

Les -

Cout élevé, poids des trois disques a l’avant. Aujourd’hui, les transmissions de vélo type Mountain Bike prennent le dessus sur le marché, même du vélo de tourisme appelé maintenant « BikePacking ». C’est une nouvelle mode avec du matériel légèrement diffèrent que le matériel traditionnel. Entre autres, les groupes nouvelles génération ne comptent plus qu’un disque à l’avant pour une cassette au plus grand développement à l’arrière ce qui permet d’alléger le poids du vélo encore et toujours. À réfléchir pour un prochain montage vélo. Pour vous qui nous lisez ? A réfléchir dès maintenant ! D’autres options que les traditionnelles sont très intéressantes et allègeront définitivement le poids de votre vélo…

 

Autre grand classique chez les randonneurs longues distances autour du globe, nous avons sur nos vélos un système de freinage mécanique AVID modèle BB7.

Les +

Entretien super simple avec tirage câble. Le changement de plaquettes est un jeu d’enfant et les réglages sont très simple. Aussi, les plaquettes, selon usage bien entendu, ont une très bonne durée de vie. Entre 2.000 et 4.000km en ce qui nous concerne et elles ne sont pas très onéreuses à l’achat. Entre 5 et 10 euros la paire en fonction de la ou vous vous trouvez. Finalement, les freins AVID BB7 sont très résistants et robustes, aucune casse jusqu’à aujourd’hui.

Les -

La précision d’ajustement est un problème majeure. Souvent, les plaquettes quand bien-même réglées frottent le disque de freinage et un terrible « schling schling schling… » abat notre concentration. Alors est-ce que c’est nous qui faisons mal ou encore le disque qui est voilé et que je ne parviens pas à dévoiler… Une chose est certaine, toutes les semaines pour la vérification hebdo, nous réajustons ces petits désappointements. Aussi, les système de serrage et réglage de plaquettes ont tendances à se dérégler tout seul. Le problème s’aggrave quand la boue et la saleté s’agglutinent. On aura aussi noté un dysfonctionnement majeure par grand froid (-15 degrés au plus compliqué de notre voyage jusqu’alors) ou le système semblait totalement gelé et les freins ne fonctionnait plus. Nous gardons toujours un œil sur nos freins, en toutes situations, pour ne pas se faire de frayeur.

 

La selle

Le confort de l’assise est primordial sur un petit ou un long trajet. Alors, imaginez partir pour 25.000km dans un périple entre l’Alaska et la Patagonie, vous ne voulez pas lésiner sur les moyens (150$) pour avoir une selle qui fera du bien (ou presque) à votre popotin ! Nous avons choisi la BROOKS B17 impérial. Beaucoup de motivations nous ont amené à faire ce choix dont nous sommes très heureux.

Les +

Le renom de la marque ! 100 ans de savoir-faire sont à l’origine d’articles d’une qualité exceptionnelle. Aucune crainte à avoir, une selle Brooks est un EXCELLENT investissement ! Le confort du cuir est selon nous inégalable ! Après de multiples expérience pour Jérémy dans le passé avec d’autres selles synthétiques, il n’y a pas photo. La selle Brooks fait son effet et le modèle Imperial, présentant la coupe centrale, est un véritable soulagement pour le périnée autant chez la femme que chez l’homme. Au long cours, c’est un atout majeur. Dernièrement, plus besoin de short cycliste quand bien même nous les gardons à disposition dans nos sacoches au cas où nos derrières en auraient ras-le-bol un de ces quatre. La selle BROOKS B17 Imperial est robuste, et après un an d’usage elle a toujours un très bon aspect grâce à un entretien pas si régulier que ça… Un graissage tous les cinq ou six mois en ce qui nous concerne et une tension de selle à la même période. Les rivets fixant le cuir à l’armature de la selle sont vraiment résistants et ne bougent pas. On note simplement de la tension sur les rivets qui tire le cuir vers l'intérieur mais rien de bien méchant.